mardi 25 août 2015

Critique #1

Confusion




Cat Clarke

Édition Robert Laffont

Collection R

2012

17,90 €

418 pages














Résumé :
Quand Grace se réveille, elle est enfermée dans une chambre chez un mystérieux et séduisant jeune homme nommé Ethan. À sa disposition, des feuilles et des crayons. Alors Grace écrit. Elle couche sur le papier sa vie, ses amours, son amitié avec Sal. Mais il manque quelque chose. Un terrible secret que Grace se cache à elle-même va lui aussi faire surface...

La première phrase :
« J'ai rencontré Ethan la nuit où j'avais prévu de me suicider. »

Mon avis : 16/20
Confusion est un très bon roman. L'intrigue est poignante, étrange dès les premières pages et on a envie d'en savoir plus. Au fur et à mesure des chapitres, on en découvre un peu plus, mais juste ce qu'il faut pour nous maintenir en haleine durant les 400 pages du roman. 
Les personnages sont tous attachants malgré leurs caractères, leurs secrets,...  
Grace est une héroine un peu différente de celle qu'on lit d'habitude : suicidaire et fille facile, son caractère bien trempé et provocateur est en fait loin de nous déplaire. Ses sentiments sont profonds, travaillés et super bien décrits. On s'attache vraiment à elle, on partage ses angoisses, ses chagrins et ses joies. Grace a ses écrits, on pénètre dans son intimité et découvre ses moindres secrets, on resserre ainsi notre complicité avec elle.
Le roman est facile à lire, l'écriture est fluide, précise et simple en même temps, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire.
Mais, il y a quand même un petit bémol à mes yeux : la fin ! Rahh je déteste cette fin où on reste dans l'incertitude totale. On vient de découvrir le secret certes mais on n'ignore comment Grace va réagir... 
Enfin, je n'en dis pas plus vous verrez par vous même...

Les plus : L'intrigue
                Les personnages
Les moins : La fin ambiguë

Un passage du livre :
Lorsque Nat est revenu, il a éclaté de rire.
« Ouah ! Je n'aurais jamais cru que tu serais le genre de fille à porter un pyjama Winnie l'Ourson ! Joli ! »
Je l'ai frappé dans le bras, assez fort, même.
« Oh, ça va ! Et je vous ferais remarquer, mon cher, que ce n'est pas Winnie l'Ourson mais Bourriquet. Ça n'a strictement rien à voir. Bourriquet est rock, et je ne laisserai jamais personne dire le contraire. Que ce soit clair. »

1 commentaire: